dimanche 28 septembre 2008

test de Mass Effect


Qui n'a jamais rêvé de voyager dans l'espace ? De filer d'astre en astre à bord de son propre vaisseau, d'explorer des planètes reculées et de présider à la destinée de tout un peuple ? Au fond, le titre de Bioware est un rêve pour ceux qui ont toujours voulu se plonger au coeur d'un bouquin de SF, d'un Dune ou d'un Hypérion. Un livre interactif à l'histoire dense, complexe, multiforme, remplie de paysages fantastiques, de personnages attachants et de véritables ordures, le tout enrobé dans d'épais voiles de mystères que l'on devra percer pour le bien de tous, ou tout simplement pour le plaisir. Cet univers dont le coeur bat au rythme des batailles, des intrigues politiques et des traîtrises n'attend que vous. Et même si un soft aussi ambitieux ne peut aller sans son cortège de problèmes, comment ne pas remercier Bioware pour tant de travail et de générosité ?
Avec à leur actif des titres comme Baldur's Gate, Jade Empire ou le premier Knights Of The Old Republic, la réputation de conteurs des gars de Bioware n'est plus à faire. Et Mass Effect pourrait bien constituer leur plus grande réussite à ce jour. Le pitch de départ se montre pourtant classique, mais il est si savamment amené qu'on ne peut que se laisser emporter dans la tourmente. Il serait cependant idiot de vous ôter le plaisir de la découverte puisque Mass Effect est avant toute autre chose une superbe histoire de science-fiction. Nous nous contenterons donc des grandes lignes. Mass Effect nous plonge en 2183, soit un siècle et demi après que l'humanité ait découvert sur Mars les vestiges d'une ancienne civilisation extraterrestre. Cette découverte aura permis à l'Homme de faire un bond technologique spectaculaire, le rendant capable de dépasser la vitesse de la lumière et de se lancer à la conquête des étoiles. Depuis lors, l'humanité n'a cessé de sillonner l'espace, fondant de nouvelles colonies et rentrant en contact avec de nombreuses races extraterrestres, certaines pacifiques, d'autres moins. Jusque-là en somme, rien de bien original sous le soleil, mais c'est sans compter la patte de Drew Karpyshyn, scénariste officiel du jeu, qui nous aura même gratifiés d'un roman servant de prélude à l'oeuvre de pixels.

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